Connexion
Retour à la page d'accueil de Le Médiateur

Catherine DE BRUECKER est la première médiatrice de la Région bruxelloise

En juin 2019, le Moniteur belge publiait le décret et l’ordonnance conjoints du 16 mai 2019 relatifs au médiateur bruxellois.

Par l’adoption de ces décret et ordonnance conjoints, les entités fédérées bruxelloises se dotaient d’un médiateur institutionnel et comblaient ainsi un vide dans le paysage des médiateurs/ombudsmans de notre pays.

En effet, depuis de nombreuses années, l’Etat fédéral, la Région wallonne, la Communauté française, la Communauté flamande, la Communauté germanophone, disposent de leur propre médiateur, permettant ainsi aux citoyens de disposer d’un voie indépendante pour trouver une solution aux difficultés qu’ils éprouvent dans leurs relations avec les services publics.

Il aura fallu attendre 2 ans et demi et des procédures de recrutement pour que les citoyens de la Région de Bruxelles disposent du même service à l’égard des administrations bruxelloises, aussi bien celles de la Région, que de la Commission communautaire commune et de la Commission communautaire française, et même des administrations communales ne disposant pas de leur propre médiateur.


©daviddannevoye

C'est notre ancienne collègue, Catherine De Bruecker, ex-médiatrice fédérale, qui a été élue vendredi par le parlement bruxellois et l’assemblée de la CoCof pour diriger ce nouveau service de médiation.
Licenciée en droit, spécialisée en médiation institutionnelle et droit administratif et parfaite quadrilingue, Catherine De Bruecker connaît la mission attendue d’un ombudsman parlementaire puisqu’elle a exercé deux mandats de médiatrice fédérale, de 2005 à 2019.

Le Médiateur de la Wallonie et de la Fédération Wallonie-Bruxelles, Marc Bertrand, se réjouit de cette avancée importante pour les Bruxelloises et les Bruxellois, et se réjouit de la nomination de madame De Bruecker à la tête de ce nouveau service de médiation, auquel les parlementaires bruxellois ont voulu donner d’importantes missions pour renforcer la bonne administration et veiller à la sauvegarde des droits fondamentaux, comme le prescrit d’entrée de jeu le texte fondateur.