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Rencontre entre le Médiateur et Unia : renforcer les liens pour mieux défendre les droits

Le Médiateur de la Wallonie et de la Fédération Wallonie-Bruxelles a récemment rencontré Patrick Charlier, directeur d’Unia. Une rencontre placée sous le signe du dialogue, de la coopération et de la construction de ponts entre deux institutions qui, chacune à leur manière, œuvrent la promotion des droits.

Unia, une histoire au service de l’égalité

L’histoire d’Unia commence en 1993, avec un objectif clair : lutter contre le racisme et garantir l’égalité des chances. Au fil des années, son champ d’action s’élargit. L’institution se transforme, évolue, se renforce, jusqu’à devenir en 2013 l’organe interfédéral que l’on connaît aujourd’hui : un acteur-clé dans la lutte contre toutes les formes de discrimination et la promotion des droits humains.

Aujourd’hui, Unia accompagne les personnes victimes de discriminations, les conseille, les écoute et, lorsque la conciliation n’est pas possible, les aide à aller plus loin — jusqu’à la justice si nécessaire. En outre, Unia c’est aussi un centre d’expertise qui analyse, recommande, forme et éclaire les pouvoirs publics pour que l’égalité ne soit pas un idéal, mais un progrès constant et concret.

Des missions différentes, mais complémentaires

La rencontre a mis en lumière la complémentarité entre les deux institutions :

  • Unia intervient dans la lutte contre les discriminations, via la conciliation ou, en dernier recours, l’action judiciaire.
  • Le Médiateur, de son côté, cherche avant tout la résolution amiable des difficultés entre citoyens et administrations, soutient et promeut l’amélioration de l’action administrative .

Travailler ensemble, s’inspirer, se renforcer

Les équipes d’Unia et du Médiateur partagent un même objectif : améliorer le quotidien des citoyens en renforçant l’Etat de droit. Cette rencontre ouvre la voie à davantage de contacts, d’échanges, de collaboration et de regards croisés sur les situations rencontrées. L’idée est simple : apprendre l’un de l’autre pour proposer un service encore plus humain, plus efficace et plus cohérent.

L’intelligence artificielle comme horizon commun

Un autre chantier a été évoqué : celui de l’intelligence artificielle. Les deux institutions envisagent une collaboration pour réfléchir ensemble à la création d’une charte éthique, déontologique et juridique encadrant l’usage de l’IA par les administrations. Une étape essentielle pour garantir transparence, équité et respect des droits dans les technologies qui façonneront les services publics de demain.